Emissions atmosphériques biologiques et chimiques de la filière de méthanisation : rapport final - IMT Mines Alès Accéder directement au contenu
Rapport (Rapport De Recherche) Année : 2019

Emissions atmosphériques biologiques et chimiques de la filière de méthanisation : rapport final

Axelle Cadiere
Mathilde Chaignaux
  • Fonction : Auteur
Jean-François Desprès
  • Fonction : Auteur
Benoit Roig

Résumé

En France, le nombre de méthaniseurs ne cesse de croître. Le nombre d’installation de méthanisation était en 2011, de 197 installations. Il est passé à 450 en janvier 2016. Ces filières permettent le traitement de déchets et une double valorisation. En effet, la production d’un méthaniseur peut être valorisée d’un côté par l’épandage ou le compostage des digestats et d’un autre côté par la production d’une fraction gazeuse combustible, le biogaz. Celui-ci peut être utilisé pour produire de la chaleur ou de l’électricité. Si la digestion anaérobie en elle-même est très étudiée au niveau de la compréhension des mécanismes pour améliorer la production de biogaz et la stabilité du procédé, le risque sanitaire auquel sont exposés les travailleurs sur sites et les riverains est très peu documenté. Ce projet vise à améliorer les connaissances sur la filière de méthanisation au travers de la caractérisation des émissions atmosphériques. Les émissions biologiques, chimiques et odorantes sur 3 filières ont été investiguées au cours de ce projet. Afin d’approcher la diversité des filières de méthanisation, les 3 sites expertisés appartenaient à différentes catégories; un site à la ferme, un site de méthanisation territorial et un site en station d’épuration. Quels que soient les contaminants (biologiques, chimiques et odeurs), une émission a été constatée mais elle est de faible teneur sauf lors de certaines activités spécifiques et/ou ponctuelles. L’attention est portée plus particulièrement sur trois localisations de la filière: le stockage des intrants, le réacteur et le stockage des digestats. Compte-tenue de la diversité des filières, la localisation du point le plus émissif est dépendante de ces dernières. La recherche de marqueur de l’activité est délicate pour plusieurs raisons: les concentrations à détecter sont faibles, il existe une similarité entre les contaminants générés et les contaminants émis lors d’une dégradation naturelle ou initialement présent dans les intrants.Il est nécessaire de poursuivre les travaux de caractérisation des émissions afin de mieux comprendre les mécanismes d’envol, et pour les contaminants biologiques, de survie dans l’air. Pour améliorer l'évaluation des émissions physico-chimiques, un travail doit être mené sur la mesure des facteurs d'émission des sources surfaciques.
Fichier non déposé

Dates et versions

hal-03227497 , version 1 (17-05-2021)

Identifiants

  • HAL Id : hal-03227497 , version 1

Citer

Sandrine Bayle, Axelle Cadiere, Stéphane Cariou, Mathilde Chaignaux, Jean-François Desprès, et al.. Emissions atmosphériques biologiques et chimiques de la filière de méthanisation : rapport final. [Rapport de recherche] Armines; IMT Mines Ales; Chrome; Olentica. 2019, 115 p. ⟨hal-03227497⟩
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