Nos sociétés évoluent et changent. Les progrès technologiques, sociaux et humains sont indéniables. Cela s’accompagne, dans un premier temps et légitimement, de nouveaux besoins toujours plus pressants et changeants. Dans un deuxième temps, on ne peut que constater la complexification de ce qui nous entoure de manière prégnante, caractérisée par des phénomènes d’interdépendance, d’influences plus ou moins réciproques et au final d’émergence de comportements et de caractéristiques, ou propriétés, de plus en plus difficiles à maitriser. Le monde industriel se doit alors d’être en mesure de concevoir, justifier puis développer des solutions répondant à ces besoins, sous la forme de systèmes artificiels (produits techniques, services, organisations…). Les activités industrielles permettant de concevoir, réaliser, justifier, exploiter puis maintenir ou retirer ces systèmes artificiels en fin de vie doivent de fait s’adapter et évoluer. Les Enseignants Chercheurs de l’équipe ISOAR (Ingénierie de Systèmes et d’Organisations pour les Activités à Risque) du Laboratoire des Sciences du Risque (LSR) de l’IMT Mines Alès mènent à bien différents travaux dont certains ont été présentés lors du colloque Droit et Contentieux Nucléaire (DCN) organisé par l’Université de Nîmes en octobre 2019. Cet article a pour objectif de compléter cette présentation et d’ouvrir des perspectives de Recherche et de Développement, tout particulièrement dans le domaine Nucléaire.